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Maghrib in Past & Present | Podcasts is a forum in which artists, writers, and scholars from North Africa, the United States, and beyond can present their ongoing and innovative research on and in the Maghrib. The podcasts are based on lectures, live performances, book talks, and interviews across the region. Aiming to project the scientific and cultural dynamism of research in and on North Africa into the classroom, we too hope to reach a wider audience across the globe.
Episodes
Thursday May 10, 2018
Recompositions et métissages religieux : Les années 1980, une rupture ?
Thursday May 10, 2018
Thursday May 10, 2018
Episode 34: Recompositions et métissages religieux :
Les années 1980, une rupture ?
En Algérie, au Maghreb et de manière générale dans le monde de l'Islam, les changements dans les pratiques et les discours relatifs au religieux ont pu être remarqués à différents niveaux et depuis longtemps déjà. Les années 1980 ont exacerbé certains traits, devenus plus manifestes au point de s'imposer dans le paysage quotidien. Le vêtement, le parler et bien d'autres aspects ont pu être recomposés selon des modèles souvent légitimés par la référence religieux.
Dans cet épisode, Pr. Abderrahmane Moussaoui, professeur d'anthropologie à l'Université de Lyon 2, explore comment en quelques années des conduites et des manières d'être ont pu à ce point se transformer. C'est ce questionnement qui a servi de toile fond au travail mené depuis quelques années sur ces recompositions du religieux.
La conférence de Pr. Abderrahmane Moussaoui est programmée dans le cadre du cycles des conférences « Société et Politique au Maghreb », organisé par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Elle a eu lieu le 18 mars 2018 à Oran, Algérie. Pr. Abdelkader Lakjâa, sociologue au département de sociologie et d'anthropologie à l'Université d'Oran 2, a modéré le débat.
Nous remercions notre ami Mohammed Boukhoudmi pour son interpretation de l'extrait de nouba, "Dziriya," par Dr. Noureddine Saoudi pour l'introduction et la conclusion de ce podcast.
Réalisation et montage: Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Wednesday May 02, 2018
Mouvements sociaux en Tunisie
Wednesday May 02, 2018
Wednesday May 02, 2018
Episode 33: Mouvements sociaux en Tunisie
Dans ce podcast, Pr. Mohamed Kerrou, professeur des sciences politiques à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques à l'Université de Tunis El-Manar, parle de ses recherches sur les mouvements sociaux en Tunisie après la révolution de du 14 janvier 2011.
Focalisant sur les mouvements tels que Fech Nestanaw, Winou el Petrol, Manish M'sameh, Pr. Kerrou montre que les nouveaux mouvements sociaux en Tunisie sont très différents des mouvements nationalistes et syndicaux du passé. Ils se démarquent de ces anciens mouvements par la composante de leurs militants, leurs demandes spécifiques, leur visibilité sur le terrain, et leur présence sur les médias sociaux. Pr. Kerrou
souligne qu'ils ne cherchent pas à s'emparer du pouvoir, mais à changer radicalement le rapport entre le citoyen et l'Etat.
Dans ce podcast, Dr. Meriem Guetat, Directrice adjointe du Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT) s'entretient avec Pr. Kerrou à propos de ses récentes recherches sur les mouvements sociaux. Cet épisode a été enregistré le 21 février 2018 au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT) et s'inscrit dans le cadre du cycle des conferences Pensées contemporaines.
Thursday Apr 26, 2018
Rencontre littéraire avec Amara Lakhous
Thursday Apr 26, 2018
Thursday Apr 26, 2018
Episode 32 : Rencontre littéraire avec Amara Lakhous:
Choc des civilisations pour un ascenseur à piazza Vittorio
Divorce à la musulmane à Viale Marconi.
Rencontre littéraire autour des romans d'Amara Lakhous, Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio, et Divorce à la musulmane à Viale Marconi, animée par Dr. Karim Ouaras, sociolinguistique à l'Université de Mostaganem, chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) et directeur adjoint du Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA).
Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 20 février 2018 au CEMA, à Oran.
L'auteur:
Dans ce podcast, l’auteur Amara Lakhous revient sur son parcours atypique, son écriture hors normes et ses aventures linguistiques. Amara, faut-il le rappeler, est un écrivain algérien d’expression italienne. Il est né à Alger en 1970, vit à Rome depuis 1995. Il est journaliste, anthropologue et romancier. Il a obtenu une licence en Philosophie à l’Université d’Alger. Il obtient une maîtrise et un doctorat en anthropologie à Sapienza - Università di Roma. Il est venu à la littérature par la lecture, entre autres, de Madame Bovary de Flaubert et par le biais du cinéma italien.
Parmi ces publications, l’on peut citer :
- Choc des civilisations pour un ascenseur à piazza Vittorio (Éditions Barzakh 2008)
- Divorce à la musulmane à Viale Marconi (Éditions Barzakh 2012)
- Querelle autour d’un petit cochon italianissime à San Salvario (Éditions Barzakh 2014)
- L’Affaire de la pucelle de la rue Ormea (Éditions Barzakh 2017)
L’accent sera mis dans ce podcast sur deux de ses romans, Choc des civilisations pour un ascenseur à piazza Vittorio et Divorce à la musulmane à Viale Marconi.
Le premier roman a eu un succès foudroyant, couronné par le prix international Flaiano 2006 qu’il partage avec l’œuvre de l’écrivain espagnol Enrique Vila Matas. L’histoire de cette comédie policière se déroule dans un immeuble de Piazza Vittorio, un quartier multi-ethnique de la capitale italienne, Rome. L’histoire s’articule autour d’un ascenseur qui devient une scène sur laquelle les identités, les cultures, les religions et les classes sociales se côtoient, se frottent et se confrontent. C’est un vrai patchwork migratoire qui met en relief la peur de l’Autre et l’impossibilité du vivre ensemble. Ce roman, nourri de réflexions anthropologiques et historiques, donne à réfléchir sérieusement sur la question épineuse de l’émigration/immigration. C’est une comédie sociale où le drame et l’humour font bon ménage.
Le second roman a d’abord été écrit en arabe, paru chez les éditions Ikhtilef en 2010, sous le titre El qahira assaghira, puis réécrit en italien. Il sera traduit en langue française par Elise Gruau et co-édité, par les éditions Barzakh et Actes Sud, en 2012
Ce roman se veut un clin d’œil au film italien culte Divorce à l’italienne de Pietro Germi. Il est miné de sous-intrigues et de tensions. Amara Lakhous met en avant une satire sociale et une vision critique du phénomène de l’émigration/immigration. C’est aussi un roman très dense et très profond dans le sens où il interroge les archaïsmes religieux (entre autres, l’excision), les préjugés et les stéréotypes de tout bord. Il revient longuement sur la question du mariage et du divorce dans la tradition musulmane, le terrorisme, les discours médiatiques, l’hypocrisie des uns et des autres.
C’est un regard sans concession à la fois sur les migrants musulmans et les occidentaux. En dénonçant les injustices et les inégalités, l’auteur a essayé tout au long de son roman, de défaire les préjugés au sujet des migrants et des musulmans.
Réalisation et montage: Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Wednesday Apr 04, 2018
La carte archéologique de la région de Sétif
Wednesday Apr 04, 2018
Wednesday Apr 04, 2018
Episode 30: La carte archéologique de la région de Sétif
Dans ce podcast, Pr. Youcef Aibeche, professeur d'histoire antique à l'Université de Sétif 2, explique à travers quelques exemples de l’arrière- pays de Cuicul et de Sitifis, que l’élaboration d’une carte archéologique exige une large collecte des données archéologiques, historiques et géographiques et leur intégration dans une approche spatiale, afin de saisir différents aspects de l’occupation du sol. L’aspect rural de la région Sétifienne, lui donne une importance particulière, non seulement à travers ces vestiges archéologiques, mais en fonction de ses Gens et agglomérations, et aux rapports qu’elles auraient entretenus en matière de production et de commerce durant l’Antiquité.
Par ailleurs, les limites de la documentation historique nous oblige à entrevoir une approche spatiale et cartographique, et tenter de reconsidérer cette région dans sa continuité historique. Le choix de l’approche cartographique n’est pas une fin en soi, Pr. Aibeche explique : Il répond à un souci d’introduire le territoire comme un élément de réflexion, et de chercher les explications dans les caractères physiques du milieu dans lequel l’occupation humaine s’est effectuée. Toutefois, la mise en place d’un SIG, s’avère une aventure qui soulève plusieurs difficultés à caractère historique, archéologique et logistique:
- Délimiter le champ du travail et faire les choix thématiques nécessaires, s’agit-il de présenter la wilaya de Sétif ? la Maurétanie Sitifienne ? ou une région plus vaste, afin de se donner la possibilité d’une analyse plus large.
- Définir le cadrage chronologique. S’agit-il de dresser une carte de l’antiquité et omettre les sites préhistoriques, ou même médiévaux ?
- Identifier un point archéologique, en absence de textes épigraphiques, ou de document historique. Le ramassage de surface, notamment de la céramique ne peut éclairer qu'une partie de son occupation.
- Etablir un état de conservation de nos sites : L’expansion rapide de l’urbanisation des villes et campagnes, devient le facteur principal de la disparition des vestiges et sites archéologiques. Le rythme de l’urbanisation et l’absence d’une politique de suivi minutieux, font perdre à notre pays de grandes quantités d’informations qui peuvent alimenter le débat historique.
Pr. Aibeche est professeur d’histoire antique à l’Université de Sétif 2 et Vice-recteur de la post-graduation et de la recherche. Spécialiste de l’Antiquité tardive, il consacre ses recherches à la transition de l’Antiquité au Moyen-âge au Maghreb. Responsable de la carte archéologique de la région sétifienne qui englobe l’ancienne Maurétanie sétifienne, le Hodna et la partie ouest de la Numidie, il est également co-directeur du Programme de recherche archéologique de Lambèse (Ministère de la culture algérien, CNRS-ENS) depuis 2014 et chercheur associé au Centre National de Recherche en Archéologie (CNRA). Il dirige aussi le projet de recherche du site antique de Milev et collabore à différentes fouilles notamment celle du site préhistorique de Ain el Hennech, Sétif.
La conférence de Pr. Youcef Aibeche est programmée dans le cadre du cycles de conférences «Histoire du Maghreb / Histoire au Maghreb», organisé par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Elle a eu lieu le 30 janvier 2018 à Oran, Algérie. Dr. Saddek Benkada, historien, maître de recherche au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), et membre du Conseil Scientifique du CEMA a modéré cet évènement.
Pour consulter les diaporamas et la bibliographie, visitez notre site web: www.themaghribpodcast.com
Wednesday Mar 28, 2018
Wednesday Mar 28, 2018
Episode 29: Interview with Max Ajl:
The Social Origins of Development and Underdevelopment in Tunisia
Max Ajl is a doctoral student in the Department of Development Sociology at Cornell University, and will graduate in late Spring 2018. His work focuses on and contributes to the study of historical sociology, environmental justice, agrarian change, planning, and heterodox Arab / North African social thought. His research is focused on the MENA region, with a particular focus on Tunisia. His work has been published widely, including in Historical Materialism, Review of African Political Economy, Middle East Report, and popular publications like teleSUR. He is an editor at Jadaliyya and Viewpoint.
In this podcast, CEMAT Director, Dr. Laryssa Chomiak, interviews Max Ajl on his dissertation research. His dissertation analyses the social origins of development and underdevelopment in Tunisia by analyzing both the liberation struggle and post-colonial planning using a global history approach. It looks at planning as pivot in order to understand the various local, regional, and national forces at play which led to Tunisia's current state of underdevelopment. It focuses on the agricultural sector and analyses successive development plans from the perspective of the rural world.
This podcast is part of the Contemporary Through Series, and was recorded at the Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT), on 6 March 2018, in Tunis, Tunisia.
Wednesday Mar 21, 2018
Sub-Saharan Migrant Networks in Tangier
Wednesday Mar 21, 2018
Wednesday Mar 21, 2018
Episode 28: Sub-Saharan Migrant Networks in Tangier
In this episode, Fulbright scholar Sam Metz (University of California Berkeley), speaks with John Davison, Director of the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM) to share some of the findings of his current research, "Spreading Awareness or Stealing Stories? How sub-Saharan Migrant Networks in Tangier Perceive and Act Toward Outsiders." Having spent the final months of his fellowship in the peripheral Tangier neighborhood of Masnana, living with migrant communities, Sam offers unique insights into this timely and important theme.
Sam Metz is a reporter currently based in California who spent a year and a half in Morocco as a Fulbright Scholar, researching sub-Saharan migrant communities living on the outskirts of Tangier. He has reported freelance for outlets like Jadaliyya, Quartz, and VICE News, and worked as a consultant for International Organization for Migration, the UN's migration agency.
This Podcast was recorded at the Tangier American Legation for Moroccan Studies on the 15th of December 2017.
Wednesday Mar 14, 2018
Rencontre littéraire avec Amina Mekahli: Nomade brûlant
Wednesday Mar 14, 2018
Wednesday Mar 14, 2018
Episode 27: Rencontre littéraire avec Amina Mekahli: Nomade brûlant
Rencontre littéraire autour du dernier roman d'Amina Mekahli, Nomade brûlant, animée par l'écrivaine Maïssa Bey.
Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 13 février 2018 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA), à Oran.
L'Auteure
Passionnée par la littérature, Amina Mekahli a écrit de la poésie depuis son jeune âge. Son premier recueil de poésie, Tiaret, Chevaux & Légendes, a été co-signé avec le photographe Nacer Ouadahi en 2015 (Alger: ANEP). La collection comprend une soixantaine de poèmes et cinq contes populaires sur les chevaux de la région de Tiaret, très connue pour ses traditions équestres. En 2016, elle publie son premier roman, Le Secret de laGirelle, œuvre consacrée à l'art et à la peinture (Alger: ANEP), nominée pour le Grand Prix Assia Djebar du roman, cette année-là. Son deuxième roman, Nomade Brûlant, sorti en automne 2017 (Alger: ANEP), a été également nominé pour le Grand Prix Assia Djebar du roman. En 2017, elle a été primée à du deuxième Prix International de Poésie L. S. Senghor (Milan, Italie) pour le poème « Je suis de vous », extrait de son roman Nomade Brûlant. Amina Mekahli publie régulièrement ses poèmes et ses écrits sur son website ainsi que la page Lisez Algerien sur Facebook. Elle édite également une section littéraire, "Invitation en Auteur" dans le journal numérique, Le Journal de l’Oranais.
La Modératrice
Auteur de seize textes littéraires, dont la prose, la poésie et le théâtre, Maïssa Bey est une écrivaine algérienne de renommée internationale. Son premier roman, Nouvelles d’Algérie (Paris: Éditions Grasset), a remporté le Grand Prix de littérature de la Société des gens de lettres, en 1998. Son deuxième roman, Cette fille-là (Paris: Éditions de l'Aube), a reçu le Prix Marguerite Audoux, en 2001. D’autres prix lui ont été décernés : le Prix Cybèle pour Surtout ne te retourne pas (Alger: Barzakh), en 2005, le Grand Prix du roman francophone 2008 pour Pierre, Sang, Papier ou Cendre (Alger: Barzakh), en 2008 et le Prix de l'Afrique, Méditerranée / Maghreb pour Puisque mon coeur est mort (Éditions de l'Aube). Son dernier roman, Hiyza (Alger: Barzakh) a été nominé pour le Grand Prix Assia Djebbar du roman, en 2015.
Wednesday Mar 07, 2018
Être femme dans l'Afrique du Nord ancienne
Wednesday Mar 07, 2018
Wednesday Mar 07, 2018
Episode 26: Être femme dans l'Afrique du Nord ancienne
Pr. Nacéra Benseddik examine, dans ce podcast, la place et le rôle des femmes dans l'Afrique du Nord ancienne. Des bribes sont réservées aux femmes berbères par les auteurs grecs et latins qui, à partir du Ve siècle av. J.-C., mentionnent les peuples de l'Afrique du Nord. De quels outils dispose l'historien pour suivre l'évolution des Africaines à l'époque romaine ? Cris ou chuchotements dans des textes littéraires ou juridiques, tous écrits par des hommes, d'innombrables mais partiales et fragmentaires inscriptions latines, images endormies dans le sol africain.
Pr. Nacéra Benseddik est historienne de l'Afrique du Nord antique, épigraphiste, et archéologue, Docteur de IIIe cycle en Histoire ancienne et épigraphie latine (Université de Paris X-Nanterre, 1977) et Docteur d'État (Université de Paris IV-Sorbonne, 1995). Elle prépare, dans le cadre du Centre de Recherches en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), une monographe historique et archéologique d'Icosim-Icosium (Alger).
La conférence de Pr. Nacéra Benseddik est programmé dans le cadre du cycles de conférences «Histoire du Maghreb / Histoire au Maghreb», organisé par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Elle a eu lieu le 23 janvier 2018 à Oran, Algérie. Dr. Karim Ouaras, Sociolinguiste à l'Université de Mostaganem, chercheur associé au CRASC, et Directeur-Adjoint du CEMA a modéré cet évènement.
Nous remercions notre ami Mohammed Boukhoudmi pour son interpretation de l'extrait de nouba, "Dziriya," par Dr. Noureddine Saoudi pour l'introduction et la conclusion de ce podcast.
Pour consulter les diaporamas et la bibliographie, visitez notre site web: www.themaghribpodcast.com
Wednesday Feb 28, 2018
Wednesday Feb 28, 2018
Episode 25: Trade Unions, Armed Resistance, and the Struggle for Independence in Tunisia:
Unlikely Alliances and Contested Nationalism in the Gafsa Mining Basin, 1947-1963
In this podcast, Rebecca Gruskin, Ph.D. Candidate in History at Stanford University, proposes a re-evaluation of the Tunisian nationalist movement in the 1940s-1950s, by decentering Tunis, and instead focusing on the alliances and contestations that undergirded anti-colonial resistance in the Gafsa phosphate-mining basin. She argues that Tunisia's independence from France was not an event but a process – one in which the construction of the nation and the meaning of sovereignty were hotly contested by a wide variety of actors throughout the 1950s, even (and especially after) formal independence was achieved on March 20, 1956. These contestations were especially visible in Gafsa because of the ways in which French economic and security imperatives intersected in this particular location. During this podcast, Gruskin tells the story of organized labor's collaboration in Gafsa with the armed resistance to French colonial rule in both Tunisia and Algeria. Specifically, she shows how local actors in Gafsa were not bound within the confines of Tunisia's borders but were instead situated within the context of transnational, Afro-Asian anti-colonial movements more broadly. She too explores how local actors in Gafsa imagined alternate possibilities for post-independence Tunisia, possibilities that played a decisive role in the 1950s even as it became clear, by the early 1960s, that they would not materialize. Gruskin’s research is based on extensive archival research in both Tunisia and France and on oral historical interviews.
The lecture was presented at the Gafsa in Past and Present Symposium, organized at the Centre d’Études Maghrébines à Tunis (CEMAT), in Tunis, Tunisia, on 23 October 2017.
Music performed for the introduction and conclusion of this podcast were captured live, on Avenue Bourguiba, in Tunis, Tunisia.
We thank Bendir Man for use of his song, 'Redeyef.'
To see related slides, visit our website: www.themaghribpodcast.com
Wednesday Feb 21, 2018
Akfadou, un an avec le Colonel Amirouche
Wednesday Feb 21, 2018
Wednesday Feb 21, 2018
Episode 24: En hommage à feu Hamou Amirouche, Décédé le 12 février 2018, à San Diego, USA
Le Colonel Amirouche raconté par son Secrétaire particulier, 1957-1957
Hamou Amirouche (1937-2018), secrétaire particulier du Colonel Amirouche Aït Hamouda entre 1957-1958, auteur du best-seller Akfadou, un an avec le Colonel Amirouche et de Memoirs of a Mujahed, Algeria’s Struggle for Freedom, 1945-1962, revient dans ce Podcast sur son itinéraire de combattant de l’ALN dans les maquis de la wilaya III, sous le commandement du Colonel Amirouche Aït Hamouda (1926-1959). Il relate également avec beaucoup d’émotion quelques épisodes marquants de la guerre de libération nationale (1954-1962).
Hamou Amirouche est né à Tazmalt (Béjaia) en 1937. Après le Certificat d'Etudes primaires et trois années de labeur dans la forge de son père, il fut admis au Centre d'Apprentissage de Béjaia où il fut l'un des organisateurs de la grève des étudiants de mai 1956. Il rejoignit les maquis quelques mois après et devint le secrétaire particulier du Colonel Amirouche Aït Hamouda en 1957-1958. En mars 1958, il fut désigné par le Colonel pour faire partie d'une mission qui achemina le courrier et les fonds vers la Tunisie.
À Tunis, il fut nommé responsable du foyer des étudiants créé par Si Amirouche en 1957, mais sur ordre du Colonel, il reprit ses études, décrocha son baccalauréat et fut envoyé aux États-Unis où il obtint une licence en économie politique à l'Université de Wesleyan et un DEA en sociologie politique à l'Université du Colorado. En 1967, il entama sa carrière professionnelle au Ministère de l'Industrie et de l'Énergie. Après vingt ans dans le secteur public industriel, il prit sa retraite en 1987. En 1988-1989, il fut appelé à l'Institut d'études de stratégie globale (INESG) et participa à quelques-uns de ses travaux. En 1994, il rejoignit sa famille installée aux États-Unis et entama une nouvelle carrière de chercheur, de conférencier à Boston, puis d’enseignant universitaire à Mesa College, California State University (San Marcos) et University of California (San Diego). Hamou Amirouche est l’auteur de plusieurs publications académiques en français et en anglais, certaines accessibles sur http://hagereseb.com/hamouamirouche.com/
(Biographie tirée de la 4ème de couverture : Hamou Amirouche, Akfadou, un An avec le Colonel Amirouche, Éditions Casbah, Alger.
La conférence de M. Hamou Amirouche est programmée dans le cadre du cycle des conférences « Témoignages sur le Guerre de Libération Nationale », co-organisée par le Centre d’Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et le Centre de recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC). Elle a eu lieu le dimanche 26 avril 2015 au siege du CRASC, Oran. Dr. Saddek Benkada, chercheur permanent au CRASC a modéré le débat.
Musique et paroles : Lewjab n wassan est une chanson patriotique composée et interprétée par Cheikh Allaoua Zerrouki (1915-1968) en 1959, en hommage à la figure historique de la Guerre de libération Nationale (1954-1962), le Colonel Amirouche Aït Hamouda (1926-1959). (L’une des chansons préférées de Hamou Amirouche).
Tuesday Feb 13, 2018
Rencontre littéraire avec Kamel Daoud autour de son roman, Zabor ou Les psaumes
Tuesday Feb 13, 2018
Tuesday Feb 13, 2018
Episode 23: Zabor ou Les psaumes, un roman
Rencontre littéraire du dernier roman de Kamel Daoud, Zabor ou Les psaumes, animée par Dr. Karim Ouaras, sociolinguiste, Université de Mostaganem, CEMA, CRASC, et Adnan Hadj Mouri, journaliste et animateur culturel
Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 17 janvier 2018 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA), à Oran.
L'Auteur
Kamel Daoud est journaliste, chroniqueur et écrivain depuis les années 1990 en Algérie, Rédacteur en chef de l’un des plus importants journaux francophones algériens, Le Quotidien d’Oran. Il a été aussi signataire de la rubrique « Raïna Raïkoum », l’une des plus lues en Algérie. Il est par ailleurs chroniqueur dans le magazine Le Point , l’un des principaux hebdomadaires en France et signe des colonnes dans le New York Times. Deux chroniques seront particulièrement surmédiatisées, « Cologne, lieu de fantasmes », publiée dans Le Monde, traitant du désir et de la sexualité dans le monde arabe et l’autre, sous le titre « L’Arabie Saoudite, un Daech qui a réussi » publiée dans le New York Times. Kamel Daoud est aussi lauréat du Prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l’année en 2016.
Sa carrière littéraire commence avec la publication de quelques récits dans le début des années 2000 et un premier recueil de nouvelles, La préface du Nègre (Edition Barzakh), qui a reçu le Prix littéraire Mohammed Dib, le plus prestigieux prix littéraire algérien en 2008 et a été nominé pour le Prix Goncourt de la Nouvelle en France une année plus tard et le Prix Wepler. Le recueil sera traduit en plusieurs langues.
La consécration viendra avec le roman Meursault contre-enquête, publié d’abord en Algérie chez les Editions Barzakh, puis en France avec Actes Sud. Le roman sera traduit en 34 langues et recevra le Prix du Goncourt du Premier Roman, le Prix des cinq continents de la Francophonie, le Prix François Mauriac, entre autres. Le roman sera adapté au théâtre en France et en Allemagne et va être adapté au cinéma l’année prochaine. En 2017, Kamel DAOUD signe Mes indépendances, un recueil de chroniques, une sélection sur dix ans d’activité, qui sera récompensé par le 16ème prix Livre et Droits de l’Homme de la Ville de Nancy, en France; et un roman Zabor ou Les psaumes, Prix Littéraire Transfuge du meilleur roman enlangue française, en passe d’être traduit dans plus d’une dizaine de langues.
Les modérateurs
Adnan Hadj Mouri est journaliste (contribuer au Carrefour d’Algérie et Ubber Mag), animateur culturel, membre de l’Association de Acte Psychanalytique de Bruxelles.
Dr. Karim Ouaras, enseignant-chercheur à l'Université de Mostaganem, chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), et Directeur-adjoint du Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA)
Note: Les questions de la salle sont lues par Hayet Lansari, bibliothécaire du CEMA, parce que la voix des intervenants est inaudible.
Tuesday Feb 06, 2018
Rencontre littéraire avec Maïssa Bey autour de son roman «Hizya»
Tuesday Feb 06, 2018
Tuesday Feb 06, 2018
Episode 22: Hizya, un roman
Rencontre littéraire du dernier roman de Maïssa Bey, Hizya, animée par l'écrivaine Amina Mekahli.
Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 20 décembre 2017 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA), à Oran.
Les Auteures
Auteur de seize textes littéraires, dont la prose, la poésie et le théâtre, Maïssa Bey est une écrivaine algérienne de renommée internationale. Son premier roman, Nouvelles d’Algérie (Paris : Éditions Grasset), a remporté le Grand Prix de littérature de la Société des gens de lettres, en 1998. Son deuxième roman, Cette fille-là (Éditions de l'Aube), a reçu le Prix Marguerite Audoux, en 2001. D’autres prix lui ont été décernés : le Prix Cybèle pour Surtout ne te retourne pas (Alger: Barzakh), en 2005, le Grand Prix du roman francophone 2008 pour Pierre, Sang, Papier ou Cendre (Alger: Barzakh), en 2008 et le Prix de l'Afrique, Méditerranée / Maghreb pour Puisque mon coeur est mort (Éditions de l'Aube). Son dernier roman, Hiyza (Alger : Barzakh) a été nominé pour le Grand Prix Assia Djebbar du roman, en 2015.
Passionnée par la littérature, Amina Mekahli a écrit de la poésie depuis son jeune âge. Son premier recueil de poésie, Tiaret, Chevaux & Légendes, a été co-signé avec le photographe Nacer Ouadahi en 2015 (Alger : ANEP). La collection comprend une soixantaine de poèmes et cinq contes populaires sur les chevaux de la région de Tiaret, très connue pour ses traditions équestres. En 2016, elle publie son premier roman, Le Secret de laGirelle, œuvre consacrée à l'art et à la peinture (Alger : ANEP), nominée pour le Grand Prix Assia Djebar du roman, cette année-là. Son deuxième roman, Nomade Brûlant, sorti en automne 2017 (Alger: ANEP), a été également nominé pour le Grand Prix Assia Djebar du roman. En 2017, elle a été primée à du deuxième Prix International de Poésie L. S. Senghor (Milan, Italie) pour le poème « Je suis de vous », extrait de son roman Nomade Brûlant. Amina Mekahli publie régulièrement ses poèmes et ses écrits sur son website ainsi que la page Lisez Algerien sur Facebook. Elle édite également une section littéraire, "Invitation en Auteur" dans le journal numérique, Le Journal de l’Oranais.
Tuesday Jan 30, 2018
Le contact des langues au Sahara : Le cas du touareg et du haoussa
Tuesday Jan 30, 2018
Tuesday Jan 30, 2018
Episode 21: Le contact des langues au Sahara :
Le cas du touareg et du haoussa
Le touareg occupe une place particulière dans l’ensemble berbère. Il est parfois considéré par rapport au reste de la berbérophonie, comme une langue indépendante. Alors que depuis les premières actions de l’aménagement du lexique du berbère, dans les années 1940, sa place était centrale ; aux yeux des militants-aménageurs, le touareg était considéré comme la variante la plus authentique, raison pour laquelle il constituait la source principale dans la néologie berbère moderne.
En s'appuyant sur ses observations et enquêtes de terrain, dans le Sahara algérien, concernant le contact linguistique entre les différents groupes touaregs d’une part, et ces derniers avec d’autres groupes berbérophones et étrangers (notamment haoussa), d’autre part, Ramdane Touati, doctorant en linguistiques à l'IREMAM a essayé dans ce podcast de répondre aux questions suivantes: Pour quelle raison le touareg parait-il si différent des autres variétés du berbère? Cela n’est-il pas une des incidences linguistiques et sociolinguistiques du contact permanent et très ancien entre la branche sud du berbère, que représente le touareg (ou ces différentes variétés), et les langues de l’Afrique subsaharienne, notamment le haoussa? L’étude de ce contact montre combien la dimension africaine de l’Afrique du Nord, sur le plan culturel et ethnique, reste essentielle, et cela grâce notamment à la double appartenance de l’aire touarègue, assumant le rôle d’un chaînant entre les « deux Afriques ».
Ce podcast a été enregistré le 19 décembre 2017 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) à Oran, à l’occasion de la journée d'études « L'anthropologie linguistique du Sahara » organisée dans le cadre du cycle de conférences « Langues et sociétés au Maghreb ».
Dr. Karim Ouaras, Sociolinguiste, Université de Mostaganem, Directeur adjoint au CEMA et chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), a modéré le débat.
Tuesday Jan 23, 2018
La linguistique historique au Sahara
Tuesday Jan 23, 2018
Tuesday Jan 23, 2018
Episode 20: La linguistique historique au Sahara
Dans cet épisode, Dr. Lameen Souag, Linguiste, chargé de recherche et directeur adjoint du laboratoire Langues et Civilisations à Tradition Orale (LACITO), CNRS, concepteur du blog Jabal al-Lughat | Climbing the Mountain of Languages, et contributeur au blog Oriental Berber | All about the Berber languages of Tunisia, Libya and Egypt, développe, en se basant sur des recherches de terrain, l’idée que l'histoire d'une langue ne dépend pas que d'une tradition écrite. La linguistique nous fournit des outils pour reconstruire les changements qu'elle a subi et les mouvements de ses locuteurs, ainsi que leurs contacts avec d’autres cultures. Il faut seulement avoir assez de données sur la variation dialectale pour les appliquer. Au Sahara, comme presque partout en Afrique, ces outils n'ont pas été assez mis en valeur, mais les résultats déjà disponibles sont intéressants. Selon Dr. Souag, on peut ainsi montrer, par exemple, que l'amazigh comptait autrefois parmi ses phonèmes un coup glottal (ʔ), préservé comme tel qu'en Maurétanie, et une voyelle antérieure moyenne (é), utilisée encore en touareg et parfois en siwi. L'identification des correspondances régulières nous permet aussi d'identifier les emprunts intra-amazigh et de préciser la source des emprunts de l’amazigh en d’autres langues. Cela expose d'un côté l'influence zénète considérable sur le reste de l'amazigh et sur l'arabe maghrébin, et de l'autre l'ancien gloire du zénaga, qui allait autrefois jusqu'au Niger. La reconstruction des autres familles linguistiques du Sahara est moins avancée, mais elle suggère déjà certaines connexions lointaines. La linguistique historique peut ainsi élucider certains aspects de l'histoire du Sahara.
Ce podcast a été enregistré le 19 décembre 2017 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) à Oran, à l’occasion de la journée d'études « L'anthropologie linguistiquedu Sahara » organisée dans le cadre du cycle de conférences « Langues etsociétés au Maghreb ».
Dr. Karim Ouaras, Sociolinguiste, Université de Mostaganem, Directeur adjoint au CEMA et chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), a modéré le débat.
Tuesday Jan 16, 2018
Migrant Subjectivities and Crisis Narratives in the Euro-med Region
Tuesday Jan 16, 2018
Tuesday Jan 16, 2018
Episode 19: Migrant Subjectivities and Crisis Narratives in the Euro-med Region
In this episode, Prof. Michael Collyer, a geographer at the University of Sussex tells us about the different narratives people employ when talking about migration and borders. According to French sociologist Abdelmalek Sayad, immigration policy reveals how a state “thinks of itself,” and a lot can be gleaned about Morocco, Collyer says, through understanding how it approaches migrant populations living within its borders. Through discussing different narratives hoisted upon migrants—such as victimization, rebellion and autonomy – Collyer sheds light on the motivations behind changing migration policies both in Morocco, the African Union, the European Union and beyond. The TangierAmerican Legation Institute of Moroccan Studies (TALIM) was pleased to welcome Prof. Collyer on October 9, 2017, over a decade after he taught in the Geography Department at Université Abdelmalek Essadi in Tetouan over a decade ago. Mr. Sam Metz, a Tangier-based Fulbright Scholar (2016-2017), working in migrant communities, moderated the event.
Thursday Jan 11, 2018
Yennayer: une pratique ancestrale en Afrique du Nord
Thursday Jan 11, 2018
Thursday Jan 11, 2018
Episode 18: Yennayer
Une pratique ancestrale en Afrique du Nord
S’appuyant sur des recherches documentaires et des observations sur le terrain, Dr. Karim Ouaras, enseignant à l'Université de Mostaganem et chercheur associé au CRASC, revient sur la dimension agraire de la fête de Yennayer et sa portée symbolique en Afrique du nord. Il considère Yennayer comme une ode à la nature et à la terre nourricière qui place la nouvelle année sous d’heureux auspices, un rituel agraire qui renvoie à des faits sociaux perpétués dans l'imaginaire collectif nord-africain. La reconnaissance officielle de cette fête en Algérie est une décision historique, selon Dr. Ouaras, et un pas vers la réconciliation des Algériens avec leurs histoires, leur(s) patrimoines et leurs langues, plusieurs fois millénaires.
Dans ce podcast, Dr. Ouaras a d’abord interrogé, les différentes significations de Yennayer qui tirent leurs origines des pratiques agraires anciennes, de la mythologie, des croyances païennes et religieuses, de l’histoire et bien évidemment dans de la pratique effective de ce rituel agraire ancestral, antérieur à l’avènement des États-Nations en Afrique du nord. Il a aussi souligné quelques anachronismes historiques concernant l’intronisation de Sheshonq 1er sur la 22ème dynastie pharaonique, qui marque l’an zéro du calendrier amazigh et renvoie à un événement fondateur de l’historiographie amazigh.
Il s’est ensuite attardé sur la dimension agraire de cette pratique ancestrale en citant quelques rituels des différentes régions d’Algérie et d’Afrique du nord. Il a enfin examiné, avec beaucoup de détails, les différentes expressions de la célébration de Yannayer en Algérie et dans les pays limitrophes en soulignant les retombées socio-historiques, économiques, écologiques et civilisationnelles de la fête de Yennayer.
Dr. Ouaras a conclu son intervention en disant que l’accumulation du savoir sur ces pratiques anciennes, occultées auparavant, est une tâche immense qui conduira certainement à la revalorisation du patrimoine local et à la réconciliation avec soi. Il soutient que la littérature disponible en la matière apporte des éclairages précieux et appelle des investigations complémentaires pour approfondir les savoirs dans ce champ. Si Yennayer a survécu aux péripéties de l’histoire en traversant plusieurs millénaires, c’est qu’il revêt une importance majeure pour les sociétés amazighes de l’Afrique du Nord, qui le célèbrent continuellement.
Cette conférence est programmée dans le cadre de La semaine du patrimoine amazigh, Yennayer 2968, organisée par la Direction de la culture de la Wilaya d’Oran et l’Association culturelle Numidia avec la participation de la Direction de la jeunesse et des sports et la Direction de l’éducation, en date du 10 janvier 2018 au Musée d’Arts Modernes d’Oran.
Tuesday Jan 09, 2018
Poetry Slam Evening, Rencontre avec Noussayba Lahlou
Tuesday Jan 09, 2018
Tuesday Jan 09, 2018
Episode 17: Poetry Slam Evening
Rencontre avec Noussayba Lahlou
Figure connue de la scène Slam au Maroc, Noussayba Lahlou, née à Ksar el Kebir, est une artiste et poète urbaine. Elle s'est notamment produite à la Fédération des oeuvres laïques de Casablanca, au Festival Youmein à Tanger, au Théâtre Mohamed V de Oujda, au Live Room à Tanger, au théâtre Afifi d'El Jadida, à Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM), ainsi qu’aux Soirées Slam du Cinéma Renaissance à Rabat avec Dkhla b’ktab. Tout en poursuivant des études de littérature à l’Université Ben M’sik, elle intervient régulièrement dans des ateliers slam organisés dans des lycées et écoles au Maroc.
Elle présente dans ce podcast quelques-uns de ses célèbres slams.
Cet épisode a été enregistré le 30 Septembre 2017 à Tanger au Maroc, dans le cadre de l’événement « Poetry Slam Evening » organisé par Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM).
Sunday Dec 24, 2017
L'expérience du nationalisme arabe radical
Sunday Dec 24, 2017
Sunday Dec 24, 2017
Episode 16: L'expérience du nationalisme arabe radical
Pr. LahouariAddi est professeur de sociologie à l’Institut d’Études Politiques de Lyon et chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) d’Oran. Il est l’auteur de plusieurs publications consacrées à l’Afrique du Nord et l’islam politique, dont L’Algérie et la démocratie (Paris: La Découverte, 1994) et Algérie, chroniques d’une expérience postcoloniale de modernisation (Alger: Barzakh, 2012) et Le nationalisme arabe radical et l’islam politique. Produits contradictoires de la modernité (Alger: Barzakh, 2017), objet de la conférence présentée par Pr. Addi au CEMA.
Pr. Addi revient dans sa conférence sur les dynamiques socio-idéologiques qui caractérisent les sociétés arabes, confrontées à une modernisation simultanément souhaitée et rejetée. Pour ce faire, il est remonté aux sources de ce malaise qui a immobilisé le monde arabe dans son ensemble. Depuis la moitié du XXe siècle, les pays arabes sont en attente d’un changement qui leur apporterait progrès et sécurité. Dans le passé, c’était les nationalistes qui promettaient de réaliser cette attente ; aujourd’hui, ce sont les islamistes.
Pr. Lahouari Addi tente de cerner l'histoire et l'héritage politiques du nationalisme arabe radical, démontrant au passage que celui-ci était, dès l'origine, porteur de limites idéologiques qui l'ont empêché de développer l'économie et de moderniser la culture. Si les régimes révolutionnaires promettaient bien le développement économique et social, et se fixaient pour but l'unité des nations arabes, ils n'avaient pourtant pas pris la mesure de certaines transformations sociales, comme l'exigence de la liberté de parole, ce qui explique qu'ils aient fini par perdre toute crédibilité.
Cependant, bien que le nationalisme arabe radical se soit in fine idéologiquement épuisé, le populisme de type autoritaire n'en restait pas moins présent. Aujourd'hui, il s'exprime à travers l'Islam politique qui ambitionne de réaliser les objectifs du nationalisme arabe radical en appliquant la chari'a.
Pr. Lahouari Addi établit un lien créatif entre passé et présent tout en s'interrogeant sur l'avenir des pays arabes : l'Islam politique est-il l'héritier du nationalisme arabe radical ? Si l'Islam politique s'enracine, fera-t-il face aux mêmes défis que le nationalisme arabe radical ? C'est des réponses à ces questions, souligne Lahouari Addi, que dépend l'avenir des pays arabes.
Ce Podcast a été enregistré le 05 novembre 2017 au Centre d’Études Maghrébines en Algérie (CEMA) à Oran en Algérie. Dr. Mansour Kedidir, chercheur associé au CRASC, a modéré le débat.
Tuesday Dec 19, 2017
Le Maghreb aujourd'hui
Tuesday Dec 19, 2017
Tuesday Dec 19, 2017
Episode 15: Le Maghreb aujourd'hui
Pour celui qui observe le Maghreb, la première impression qui lui vient à l’esprit est celle d’un paradoxe ; en effet, voilà une région où les éléments unificateurs sont tellement présents et prégnants qu’il comprend mal pourquoi non seulement l’intégration est bloquée, mais la coopération elle-même s'avère difficile. Pr. Ahmed Mahiou, juriste, directeur de recherche émérite au CNRS, et chercheur associé à l'IREMAM, revient sur les raisons profondes de ce paradoxe et apporte quelques éléments d’explication en mettant en évidence les potentialités qu’offre cet espace géographique qu’est le Maghreb, et en comparant ce dernier aux autres régions dont les éléments d'unité sont moindres, mais où l'intégration et la coopération ont réussi.
Ce Podcast a été enregistré le 29 Octobre 2017, au Centre d’Études Maghrébines en Algérie (CEMA), et s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences « Espaces et Territoires au Maghreb ». Pr. Bachir Yelles Chaouche, Juriste, Université d'Oran 2, a modéré le débat.
Tuesday Dec 12, 2017
Tuesday Dec 12, 2017
Episode 14: Interview with Dr. Laurence Michalak,
"Weekly Markets to Informality: Five Decades of Researching Tunisia"
A cultural anthropologist, Dr. Laurence Michalak is a specialist in the Arab World, particularly North Africa. Dr. Michalak received his BA from Stanford (1964), MA from the School of Oriental and African Studies of the University of London (1970) and his PhD from the University of California, Berkeley (1983). He was Vice Chair of the Center for Middle Eastern Studies at the UC-Berkeley for 23 years, retiring in 2002. Since, he has taught as a visitor at UC/Berkeley (2003, 2010, 2011) and on Semester at Sea (Fall 2005), has done postdoctoral work in alcohol studies (2002-2004), has directed the Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT), Tunisia (2006-10), and has consulted for the Council for a Community of Democracies. Dr. Michalak’s interests include informal commerce, migration, and economic development. He has edited books on social legislation in the contemporary Middle East and on international migration and social change in the Maghreb. He is currently working on a book about informal commerce in Tunisia.
On October 5th, 2017, CEMAT Assistant Director Dr. Meriem Guetat interviewed Dr. Michalak on his five decades of research in Tunisia. In this podcast, Michalak discusses his experiences in Tunisia of the 1960s, his early interest in weekly markets, and his current interest in the informal commerce in post-Revolution Tunisia.